Colette BERTORELLO

Colette voulait vivre. Elle était combative, elle voulait se remuscler pour rester autonome. Nous saluons son courage et sa volonté.
Elle aimait sa famille, ses neveux et ses petits neveux, ses vrais amis.
Au revoir Coco nous t aimions bien nous aussi!

Au revoir, chère Coco,
Je n’ai que des souvenirs tendres de toi, et cela me paraît encore si irréel que tu ne sois plus là.
Tu m’avais accueillie à bras ouverts chez toi la première fois que je venais à Marseille. Pensant que je ne connaissais peut-être pas les kakis, tu en avais spécialement préparé un pour moi.
Cette soirée de Scrabble autour de tes crêpes au grand marnier, préparées pour tes neveux et tu étais très forte à ce jeu.
Des fous rires autour de la table de Mamie Pierrot quand elle était encore là, si belle et si vive vous deux.
Et ta visite à Paris chez nous : l’exposition de Toutânkhamon et ce restaurant coréen, une découverte pour toi.
Quel souvenir drôle aussi, cette balade nocturne avec Josiane au cœur de Marseille après ce dîner chinois ! Habillée tout de blanc, tellement élégante que vous aviez réussi à entrer dans une soirée privée… et tu m’avais rapporté des petits fours ! On avait tant ri ce soir-là.
Et puis tous ces moments partagés depuis que nous avons les enfants… Tu as toujours été là pour eux, si patiente, si affectueuse. Ils ont eu la chance de te connaître – même si notre petit dernier, hélas, ne t’aura pas assez croisée.
« On ne voit bien qu’avec le cœur. »
Je n’y crois toujours pas… Mais tu es avec Mamie Pierrot maintenant. Je vous imagine rire ensemble, et je vous embrasse très fort.
Repose en paix, Coco.❤️

Ma Coco
Je n'y crois toujours pas que tu nous as quitté si vite. La vie est si fragile. Je n'oublierai jamais ton humour et ta gentillesse. Je regrette déjà tes feuilletés et ton pain à chaque réunion de famille. Ton absence se fera ressentir au prochain noel.
Avec toi, j'ai découvert le cinéma, les crêpes trop cuites, les bonbons ricolas dans ta voiture, le centre ville de Marseille. Petite anedectote, quand nous étions petit, nous venions tous les samedi et je me rappelle que tu nous interdisais toujours de rentrer dans ta chambre malgré de nombreuses tentatives (Nous pensions que c était la caverne à Alibaba ... ). Tout cela,
Antonin et surtout Lucas n'auront pas eu la chance de bien connaître cela avec toi et c'est bien dommage.
Ton neveu Vincent

A ma tante Colette, avec qui j'ai partagé mon prénom tant d'année, qui nous a gâtés nous et nos enfants, le gros oeuf Jeff de Bruge au nom de Valérian me provoque un gros pincement au coeur chaque fois que je le vois dans mon frigo (et oui, Valérian ne l'a pas encore fini). Tu laisses un grand vide dans notre coeur, tu es parti trop rapidement sans qu'on puisse s'y préparer.
Avec toute mon affection!

J’ai connu SERGE avant sa sœur, et le hasard a fait que nous nous sommes rencontrées là où elle travaillait à La Poste de Vitrolles, puisque je m’y suis installée. J’allais donc souvent à la poste mais je ne savais pas encore que c’était la sœur de SERGE et déjà à l’époque je me disais ben dis donc avec cette dame ça marche droit, puis peu de temps après j’ai su que c’était sa sœur, et dès lors j’étais une cliente privilégiée de La Poste de Vitrolles et j’en garde un très bon souvenir, parce que malgré son fort caractère c’était une personne très très gentille. Sa disparition soudaine nous assomme et en même temps, nous nous accrochons à l’idée qu’elle soit délivrée de ces douleurs.
Je présente donc toutes mes condoléances à la famille, et je suis de tout cœur avec vous dans cette épreuve difficile.
Bien à vous,
Nadine

Demain, dès l’aube…

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations»

Un complément de photo pour Colette ses petits neveux étaient une source de tendresse et de douceur .

Au revoir Colette.
C'est avec beaucoup de peine que nous avons appris la nouvelle. J'espère que tu as trouvé la paix. Nous ne t'oublierons pas, tu restes dans nos cœurs.